L’élitisme est le fait de favoriser une personne ou une création face à une autre, la jugeant meilleure.
Mais ce jugement est-il vraiment justifié ?
Lorsque, adolescente, j’ai découvert ma passion pour les livres, j’étais loin de m’imaginer que les œuvres que j’adorais étaient bien souvent décriées. La raison ? Le public visé.
C’est en commençant à écrire des chroniques que j’ai fait cette terrible découverte. Sur les réseaux sociaux et dans certains magazines, certaines personnes estiment que plusieurs catégories de livres ne sont pas de bons livres.
Les livres jeunesse ne sont pas de la littérature !
Cette affirmation, je l’ai vue passer plus d’une fois. À chaque fois une question me taraude. S’ils ne sont pas de la littérature, que sont-ils ?
Rappelons l’une des nombreuses définitions du mot LITTÉRATURE
« Ensemble des œuvres écrites auxquelles on reconnaît une finalité esthétique. »
Définition du Larousse.
Alors, les livres jeunesse n’auraient pas cet esthétisme, cette forme d’art tant attendue en littérature ?
Le pourquoi de cette pensée collective m’est malheureusement inconnu, car moi-même devenue adulte, je continue d’apprécier ces œuvres.
Les romans jeunesse ne sont pas les seuls à subir cet élitisme. Un nombre de critères impressionnant entre en compte lorsqu’il s’agit de déterminer la qualité d’un écrit.
On retrouve pris au piège dans ce mode de pensée, les Bandes dessinées, les mangas, les romans de l’imaginaire…
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