Titre : Et pour le pire
Auteur : Noël Boudou
Genre : Thriller
Éditeur : Taurnada
Nombre de pages : 256 pages
Date de sortie : 13 Mai 2021
Présentation de l’éditeur :
Bénédicte et Vincent auraient pu vieillir paisiblement ensemble. Malheureusement, le destin en a décidé autrement, il y a vingt ans…Vingt ans. Vingt ans à attendre… à attendre que les assassins de sa femme sortent de prison.
Depuis vingt ans, Vincent Dolt n’a qu’une seule idée en tête : venger sa douce Bénédicte…
Depuis vingt ans, seule la haine le maintient en vie.
Mais une vengeance n’est jamais simple, surtout à 86 ans.
Il a vécu le meilleur, il se prépare au pire…
Mon avis :
Tout d’abord et comme bien souvent, je remercie les éditions Taurnada pour leur confiance renouvelée avec l’envoi de ce énième service de presse.
« Et pour le pire » est un roman qui nous raconte le désir de vengeance d’un homme rongé par la haine. Vincent Dolt ne vit que pour se débarrasser des hommes qui ont violé et tué sa femme, vingt ans auparavant.
L’aspect très intéressant du roman est l’âge de son protagoniste. Et oui, ce n’est pas tous les jours que le « héros » d’un roman est un papy de 86 ans. Un papy que je n’ai malheureusement pas aimé du tout. Comme les autres personnages d’ailleurs. Sauf peut-être Magali. Certes on ne la voit que peu mais « Let the sunshine, let the sunshine in… »
La raison pour laquelle je n’ai pas aimé les personnages est assez subjective puisque je les trouvais irréalistes dans leurs attitudes mais en allant jeter un œil à d’autres chroniques j’ai l’air d’être la seule à le penser.
En réalité, le livre en lui-même m’a semblé assez irréaliste. Beaucoup de situations sortent un peu de nulle part, se règlent étrangement et pouf, c’est comme s’il ne s’était rien passé.
Le style d’écriture de l’auteur en revanche m’a bien plus. Très descriptives, avec un vocabulaire plutôt large, les scènes émotionnelles ne vous épargneront pas. Elles sont détaillées et dures alors âmes sensibles s’abstenir. C’est une obligation. Étant moi-même très sensible, j’ai encore du mal à digérer certains passages.
Il y a eu un court instant dans les premiers chapitres du récit un « pourfendeur de suspens » (anciennement appelé « Antichoc ») fréquemment utilisé par un certain auteur de chez Taurnada également. Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, il s’agit d’une petite phrase glissée dans le récit pour indiquer subtilement qu’il va se passer quelque chose. Personnellement je n’aime pas ça du tout, d’où les surnoms que j’ai pu donner à cette pratique.
Conclusion :
Un livre dur et poignant mais qui ne me convient pas particulièrement. À tenter tout de même, pour l’originalité de son personnage principal et la qualité du style d’écriture de l’auteur.
*Cet avis n’engage que moi et je conseille à chacun de se faire sa propre idée.
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